Le 18 janvier devait se tenir le CTL suppressions d’emplois. Ce CTL a été boycotté par les organisations syndicales représentatives, car nous refusons de « répartir » les suppressions d’emplois qui pour nous sont toutes illégitimes. A la place, nous avons demandé et obtenu une audience collective afin que les agent-es puissent venir interpeller le directeur sur la situation catastrophique de la DRFIP Paris qui subira cette année 154 nouvelles suppressions d’emplois ! De très nombreux-ses collègues sont venu-es exprimer leur ras-le-bol des suppressions d’emplois et des restructurations auprès de la direction. Des collègues de tous les domaines, de tous services sont intervenus de manière incisive : PCE, SIP, SIE, SPF, CDIF, Accueil, PCRP, Secteur Public Local, Secteur Etat, domaine hospitalier, services communs … Partout, la même constatation : plus rien ne fonctionne et on ne veut plus subir ! Ils et elles ont eu l’occasion de décrire la réalité des services, du quotidien vécu par chacune et chacun d’entre nous: des conditions de travail et un service public sans cesse dégradés entraînant une souffrance au travail grandissante ! Ils et elles ont aussi dénoncé les conséquences à venir de CAP 22, et en particulier le risque de privatisations de certaines missions de notre administration. Sans surprise et la main sur le cœur, le directeur s’est caché derrière le Parlement, la DG, la Délégation inter régionale, pour n’apporter aucune réponse aux collègues ! Il a même eu le culot de se vanter de nous avoir épargné 12 suppressions d’emplois supplémentaires et a prétendu défendre le service public ! Nous avons aussi pu constater que nous ne pouvions pas compter sur lui non plus pour prendre ses responsabilités sur des sujets qui concernent spécifiquement la DRFIP Paris comme, par exemple, les dysfonctionnements constatés dans les services récemment fusionnés, les problématiques de retard de transport,etc… Les organisations syndicales Solidaires, CGT, FO, ont remis la pétition contre la réforme des règles de mutations, massivement signée. Comme pour les suppressions d’emplois, le directeur régional s’est contenté de répondre qu’il appliquerait les règles décidées par le directeur général. Interrogé sur les déclinaisons parisiennes qui sont de son ressort, il n’a pris aucun engagement sur le maintien des RAN arrondissements ! Les agent-es ont également souligné le paradoxe du « tout dématérialisé » alors que les applications informatiques ne suivent pas ! De même, ils et elles ont renouvelé leur opposition à l’accueil personnalisé sur rendez-vous qui ne permet absolument pas de répondre à la nécessité d’un service public de proximité. L’ensemble des réformes (restructurations, mutations, accueils, etc….) n’ont qu’un seul but : supprimer un maximum d’emplois au détriment des agent.e.s, des usagers et des missions ! Seule une mobilisation forte de l’ensemble des agent-es porteurs de leurs revendications, avec les organisations syndicales Solidaires, CGT et FO, permettra de mettre un coup d’arrêt au démantèlement de la DGFIP !
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