Après l’annonce des 2 062 suppressions d’emplois à la DGFiP, qui se déclinent en 120 suppressions pour Paris ( -4 A+, -2 A, -58 B, -56 C), dans un contexte sans précédent de dégradation de nos conditions de travail, 1 294 agents (soit 27,42 %) de la DRFiP Paris étaient en grève le 27 novembre.
Plus de 500 agents de l’Ile de France se sont rassemblés au pied de Bercy afin de soutenir la délégation intersyndicale nationale au comité technique de réseau (CTR) qui avait à son ordre du jour les suppressions d’emplois et un point budget.
Des prises de parole des sections locales ont rappelé la situation exsangue des services et ont condamné la poursuite des politiques d’austérité au sein de notre Administration.
Les représentants nationaux, après avoir lu une déclaration liminaire intersyndicale au CTR et voté contre les plans de l’Administration, ont quitté le CTR et sont intervenus devant les manifestants.
Extraits de la déclaration liminaire :
Dans ce contexte d’efforts incessants demandés aux agents, les traitements et régimes indemnitaires sont gelés pour la troisième année consécutive. Dans le même temps, la «démarche stratégique» se met en place, contre l’avis des organisations syndicales et donc des personnels, et vise, sous couvert de simplification, à l’abandon pur et simple de certaines missions et à de nouvelles vagues de restructuration du réseau.
(…)De tout le réseau, remonte la lassitude, la démotivation et le ras-le-bol des collègues. L’édifice ne tient plus que grâce à la conscience professionnelle de l’ensemble des agents et à l’implication ou ce qu’il en reste des cadres de proximité malgré la campagne de dénigrement initiée à leur encontre par la Direction Générale.
(…)En outre, avec les annonces de privilégier le niveau interministériel au détriment de la DGFiP, les plus grandes craintes existent sur le maintien des acquis, conquis au fil des conflits dans notre champ professionnel et qui ont permis d’en reconnaître les spécificités.
Devant la fin de non recevoir de la DG pour l’ensemble de nos revendications, cette journée du 27 novembre doit s’inscrire comme une première étape dans un processus d’actions notamment autour des comités techniques locaux sur les suppressions d’emplois.
La résistance aux plans d’austérité appelle la construction de nouveaux points de convergence nationaux au sein de notre Administration, comme au sein de la Fonction Publique et au delà avec le secteur privé.
Ci-dessous les chiffres officiels donnés par la DRFIP de la grève à Paris :
Ensemble consolidons et développons le rapport de force à Paris
comme au niveau national autour des CTL sur les suppressions d’emplois.
Réunissons-nous, débattons et agissons toutes et tous ensemble !