Entre 2000 et 2008, la part des salaires de la Fonction Publique dans le PIB a été réduite de -0,7%. Depuis le 1er janvier 2000, la valeur du point d’indice a quant à elle perdu 8,9% par rapport à l’indice des prix. Pour toute perspective, le gouvernement a décrété le gel de la valeur du point sur 2011 et projette de le poursuivre en 2012 et 2013. Ces restrictions sont inacceptables ! Les primes et la rémunération à la performance ne peuvent pas être la réponse par leur caractère aléatoire. Mais surtout, « le salaire au mérite », lié à des critères de performance, est contraire à l’intérêt général et aux missions de la Fonction Publique. Il introduit des pratiques clientélistes et discriminatoires et participe à l’éclatement des équipes de travail. La forte augmentation des retenues pour pension prévues par la réforme des retraites va peser durement sur le pouvoir d’achat des personnels. A l’opposé des mesures de saupoudrage, la situation exige une augmentation de la valeur du point et la création d’une réelle amplitude des carrières sans allongement de durée.
Edito
– DGFIP – France Télécom. Quels rapports ?
– 300 agents envahissent le CTPD emploi
– La CFE c’est DEG…
– Non à la rémunération au mérite
– Pouvoir d’achat : toutes les raisons d’agir
– La précarité dans la fonction publique
– [8ème RUE DE LONDRES : La direction en
fusion->613]
– [2ème RUE DE LA BANQUE : Petits fours-
et Pommard… ->622]
– [20ème PAGANINI : La DGFIP supprime des
emplois mais crée des fonctions !->624]
– [10ème PARADIS : les agents expriment leur
colère !->623]
– [DI de Montreuil : L’administration veut
rassurer… en vain->625] »>Le Pavé de Paname – N°2