Ce jeudi 06 mars 2014, dans le cadre des « jeudi de la DGFIP », plus de quatre-vingts agents se sont rassemblé-e-s au pied du site de Paganini-20ème de 8h30 à 9h30 pour distribuer des tracts au public afin d’alerter les contribuables sur la situation des services tout en provoquant ainsi une réunion dans la foulée avec la direction (M. Halbique -directeur pôle pilotage et ressources- et M. Chabroux –directeur pôle nord-est-).
La réunion a attiré une centaine d’agents venu-e-s exposer leurs situations et la dégradation de leurs conditions de travail :
Services pénalisés par de nombreuses vacances d’emplois, équipes d’accueil réduites, tâches supplémentaires alors que les effectifs ne font que diminuer, écrêtements de plus en plus réguliers, problèmes persistants de téléphonie, applications trop lentes, multiplication des tâches, difficultés grandissantes à faire correctement leurs métiers, manque de moyens humains pour lutter contre la fraude fiscale, stress permanent et public énervé (liste non exhaustive). Ces constats touchent tous les services, des caissiers à l’ensemble des SIP et SIE, à l’enregistrement, au PELP, etc… alors que nous sommes dans un contexte économique et social qui nécessiterait des moyens supplémentaires et une affirmation de l’action publique ainsi qu’un soutien réel aux agents. Ceux-ci tirent la sonnette d’alarme ! En effet, comment assurer de bonnes réceptions, une bonne gestion, un contrôle et un recouvrement de qualité, une lutte contre la fraude fiscale efficace quant le manque en emploi est général ? C’est une question de justice fiscale, de justice sociale. La conscience professionnelle des agents et leur volonté d’effectuer au mieux l’ensemble de leurs missions se font de plus en plus au détriment de leur santé. En 2014, plus de 2000 emplois sont supprimés à la DGFIP (-30 000 à la DGFIP depuis 2002) dont 181 sur Paris (-2000 sur Paris depuis 2002) aux quels il faut ajouter environ 200 vacances d’emplois dans les services parisiens. Pour les agents, comme pour le public, cette situation ne peut plus durer ! Nos revendications sont, entre autres :
Services pénalisés par de nombreuses vacances d’emplois, équipes d’accueil réduites, tâches supplémentaires alors que les effectifs ne font que diminuer, écrêtements de plus en plus réguliers, problèmes persistants de téléphonie, applications trop lentes, multiplication des tâches, difficultés grandissantes à faire correctement leurs métiers, manque de moyens humains pour lutter contre la fraude fiscale, stress permanent et public énervé (liste non exhaustive). Ces constats touchent tous les services, des caissiers à l’ensemble des SIP et SIE, à l’enregistrement, au PELP, etc… alors que nous sommes dans un contexte économique et social qui nécessiterait des moyens supplémentaires et une affirmation de l’action publique ainsi qu’un soutien réel aux agents. Ceux-ci tirent la sonnette d’alarme ! En effet, comment assurer de bonnes réceptions, une bonne gestion, un contrôle et un recouvrement de qualité, une lutte contre la fraude fiscale efficace quant le manque en emploi est général ? C’est une question de justice fiscale, de justice sociale. La conscience professionnelle des agents et leur volonté d’effectuer au mieux l’ensemble de leurs missions se font de plus en plus au détriment de leur santé. En 2014, plus de 2000 emplois sont supprimés à la DGFIP (-30 000 à la DGFIP depuis 2002) dont 181 sur Paris (-2000 sur Paris depuis 2002) aux quels il faut ajouter environ 200 vacances d’emplois dans les services parisiens. Pour les agents, comme pour le public, cette situation ne peut plus durer ! Nos revendications sont, entre autres :
- Arrêt des suppressions d’emplois, des restructurations permanentes et de la démarche stratégique.
- Des recrutements statutaires à la hauteur, pour la réalisation de l’ensemble de nos missions dans de bonnes conditions de travail.
- Des moyens budgétaires à la hauteur des besoins des services.
- Comblement des vacances d’emplois autres que par des EDRA dont le rôle est le renfort et le soutien.
- Renforcement des équipes d’accueil.
- Renforcement de la sécurité des agents.
- Amélioration de l’accueil téléphonique.