Ce vendredi 8 décembre 2023 avait lieu un rassemblement de soutien à Myriam LEBKIRI, dirigeante de la confédération CGT et co-secrétaire générale de l’Union départementale CGT du Val d’Oise, adhérente du syndicat CGT des finances Publiques. Elle était convoquée par la gendarmerie dans le cadre des poursuites engagées à l’encontre des syndicalistes qui se sont mobilisé.es lors du combat mené pendant 5 mois pour le retrait de la réforme des retraites. Son « crime » ? Avoir soi-disant collé des affiches sur la permanence d’un député macroniste, ce qui lui a notamment valu d’être placée sur écoute ! L’argent de l’État ne devrait-il pas être plutôt utilisé pour arrêté de vrais criminels ou des délinquants en col blanc ?
Le gouvernement s’en prend à une responsable confédérale pour intimider et faire taire les millions de salarié.es qui s’opposent à ses décisions. Cette fuite en avant autoritaire s’inscrit dans un contexte de violences accrues contre la jeunesse et le mouvement syndical.
Les droits de grève et de manifestation sont des droits imprescriptibles.
S’attaquer aux militant.es syndicaux.les, c’est s’attaquer aux droits des travailleuses et des travailleurs, c’est s’attaquer à la liberté et à la démocratie
S’attaquer à un militant.e de la CGT, c’est s’attaquer à toute la CGT.
Une délégation de la section parisienne s’est donc rendue à Cergy pour la soutenir.