Dans le cadre de la réorganisation du Secteur Public Local (SPL) Division Recettes, la Direction a eu recours à un cabinet de consultants, chargé de faire remonter les craintes et les attentes des agents. Au vu des conditions calamiteuses dans lesquelles les agents doivent aujourd’hui exercer leurs missions, soit le rapport était vide et/ou la Direction n’en a pas tenu compte…soit les conditions de travail des agents n’étaient pas évoquées !

• Open -spaces trop larges, générant un bruit continu insupportable,
• Ouverture élargie des bureaux ayant accru les nuisances sonores provoquées par les appels téléphoniques des débiteurs, problème minimisé par la Direction, pour qui la mise en place d’un serveur vocal interactif devait conduire à une diminution des appels,
• Espace de travail trop exigu. Ni la norme AFNOR (10 m2 par agent), ni la norme SUN (12m2) que l’administration s’était engagée à suivre, ne sont respectées (la Direction, interrogée sur le sujet lors du CHS-CT, s’est déclarée « disqualifiée »),
• Espace « dossiers » trop étroit, problème là aussi sous-estimé par la Direction, la dématérialisation des dossiers de prise en charge devant conduire à une diminution des dossiers papiers,
• Eloignement des archives et des photocopieurs nécessitant des allées et venues, sources de perturbation dans le travail,
• Stores et rideaux transparents, les agents travaillant du côté des baies vitrées doivent, l’été, supporter un « effet de serre ». De nouveaux stores devraient être installés mais n’aurait-il pas été plus judicieux de les changer avant l’installation de nos collègues ?
• Il ne s’agit là que de quelques problèmes soulevés par les agents, agents qui ne connaissent toujours pas la date d’achèvement des travaux de réaménagement. Et si les aménagements du SPL Division Recettes ne sont pas terminés, on ne peut que relever, parmi les points noirs soulignés, des problèmes structurels nécessitant une nouvelle réflexion sur l’agencement des espaces de travail. La CGT a dénoncé depuis le début l’instauration d’un calendrier contraint, ne pouvant qu’avoir des conséquences déplorables sur le travail .

Il est dans l’intérêt de la Direction d’offrir aux agents un espace de travail de qualité, au mieux ils sont installés, au mieux ils travaillent. Au lieu de cela, elle s’est improvisée architecte d’intérieur, allant jusqu’à ignorer les préconisations de base (panneaux de séparation, cloisons à mi-hauteur vitrées…), et, de ce fait, cela n’a fait qu’aggraver une situation, qui de par la nature même des open-spaces, conduit à la dégradation des conditions de travail. L’instauration de la dématérialisation aurait dû appelée à plus de précautions et à une étude plus poussée de l’aménagement des espaces de travail. La CGT rappelle que le recours aux open-spaces, dont les effets néfastes sont pourtant bien connus : stress, bruits, problèmes de cohabitation, difficultés à se concentrer, relations tendues, problèmes d’aération, d’éclairage…, n’a qu’une logique économique : selon l’INRS, le passage de bureaux fermés à des open-spaces permet de réduire de 30 à 50% les surfaces de travail. La santé des agents n’est pas une préoccupation majeure de la Direction. Pour preuve, son refus lors du CHS, consacré à la dématérialisation du SPL, d’une prise en charge par des médecins spécialistes des risques ophtalmiques. Cela doit cesser. Les conditions de travail des agents doivent être au cœur de la politique de la DRFIP. La CGT exige que la Direction revoit sa copie. Les conditions de travail des agents du SPL Division Recettes sont inacceptables. La Direction se doit de repenser l’aménagement de ce service, avec l’appui de professionnels et, cette fois-ci, une réelle concertation avec les agents. La CGT interviendra dans ce sens lors du Comité technique de demain.

Les représentants du CHS-CT de la section Paris:

Stéphane TRICOT	01.48.01.53.05
Didier LAPLAGNE	01.40.46.66.87
Fabrice EGALIS	01.56.35.91.09
Jamel MAZOUZI	01.44.50.79.40
Corinne JARRY	01.80.98.51.47

Les représentants CHS se rendront prochainement dans votre service

Militants CGT au SPL DR

Prénom NOM	Poste tel	Bureau
Djamila RABIA (correspondante CHS)	62.96	319
José-Francis EPOH ADYANG	89.61	204
Denise PELOUAS	63.33	204
Richard TREZEGUET	63.32	204

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