Aucune indication de température n’est donnée dans le Code du travail (CT) en dehors de situations particulières (grossesse, salariés de moins de 18 ans…). Les dispositions consacrées à l’aménagement des locaux, aux ambiances particulières de travail répondent au souci d’assurer des conditions de travail satisfaisantes. Situation de travail en bureau satisfaisante définie par: une température entre 18 et 25° C une humidité entre 40 et 60% , l’absence de courant d’air, une charge de travail légère, des vétements ordinaires; La notion de confort thermique en hiver dans un espace de bureau est défini par un chauffage assurant une bonne répartition de la chaleur (température de l’air en hiver de 22° avec une variation de + ou- 1 ° et une humidité relative de 40 à 70%), norme AFNOR NF EN ISO 7730 (mars 2006).
[sommaire]Travail de bureau en période hivernale
Aucune indication de température n’est donnée dans le Code du travail (CT) en dehors de situations particulières (grossesse, salariés de moins de 18 ans…). Dans les cas de travail extérieur lorsque la température ambiante est inférieure à 5° C, la prévention la plus efficace consiste à éviter ou à limiter le temps de travail au froid. Les dispositions consacrées à l’aménagement des locaux, aux ambiances particulières de travail répondent au souci d’assurer des conditions de travail satisfaisantes. Situation de travail en bureau satisfaisante définie par :- une température entre 18 et 25° C
- une humidité entre 40 et 60% ,
- l’absence de courant d’air,
- une charge de travail légère,
- des vêtements ordinaires;
Travail de bureau en période de températures élevées
Mesures prévues par le code du travail (source http://www.officiel-prevention.com)- Les employeurs doivent, dans le cadre de l’évaluation des risques (R.230-1), évaluer le risque lié aux fortes chaleurs et mettre en œuvre les moyens de le prévenir dans le cadre d’un plan d’action.
- Les employeurs sont tenus, en application de l’article L.230-2 du code du travail , de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de leurs établissements, en y intégrant les conditions de température.
- Ils doivent également mettre à la disposition des travailleurs de l’eau potable fraîche pour la boisson ( article R.232-3).
- Dans les locaux fermés où le personnel est amené à séjourner, l’air doit être renouvelé de façon à éviter les élévations exagérées de température, les odeurs désagréables et les condensations (Article R.232-5)
- Dans les locaux à pollution non spécifique, c’est à dire ne faisant pas l’objet d’une réglementation spécifique, l’aération doit avoir lieu soit par ventilation mécanique, soit par ventilation naturelle permanente.
- Depuis le 1er janvier 1993, les constructions nouvelles devant abriter des locaux affectés au travail, doivent permettre d’adapter la température à l’organisme humain pendant le travail, compte tenu des méthodes de travail et des contraintes physiques supportées par les travailleurs (R.235-2-9).
- Pour ce qui concerne les postes de travail extérieurs, ceux ci doivent être aménagés de telle façon que les travailleurs soient protégés, dans la mesure du possible, contre les conditions atmosphériques (R.232-1-10) telles que les intempéries.
- Sur les chantiers du BTP et au titre du décret n°65-48 du 8 janvier 1965 modifié, les chefs d’établissement sont tenus de mettre à la disposition des travailleurs 3 litres d’eau, au moins, par jour et par travailleur (article 191).
- Evaluer le risque fortes chaleurs et établir un plan d’action de prévention de ce risque.
- Prévoir des mesures correctives possibles sur des bâtiments ou locaux existants (stores, volets, faux plafonds, rafraîchissement d’ambiance, ventilation forcée de nuit, films anti-solaires sur les parois vitrées etc..)
- Prévoir de mettre à la disposition des personnels des moyens utiles de protection (ventilateurs d’appoint, brumisateurs d’eau minérale, vaporisateurs d’humidification, stores extérieurs, volets…)
- Mettre en place des protections pour éviter tout contact corporel avec les surfaces, notamment métalliques, exposées directement au soleil
- Prévoir des zones d’ombre ou des abris pour l’extérieur et/ou des aires climatisées (R.232-1-10 du code du travail)
- Solliciter le médecin du travail pour qu’il établisse un document à afficher dans l’entreprise en cas d’alerte météorologique rappelant les risques liés à la chaleur, les moyens de les prévenir et les premiers gestes à accomplir si un salarié est victime d’un coup de chaleur.
- Vérifier que les adaptations techniques décrites au niveau 0 et permettant de limiter les effets de la chaleur ont été mises en place.
- Prévoir des sources d’eau potable fraîche à proximité des postes de travail et en quantité suffisante.
- Vérifier que la ventilation des locaux de travail est correcte et conforme à la réglementation.
- Prévoir des aides mécaniques à la manutention.
- Surveiller la température ambiante.
- Afficher dans un endroit accessible à tous les salariés le document établi par le médecin du travail.
- Alerte niveau 2 – Mesures à appliquer pour les employeurs :
- Vérifier que les adaptations techniques décrites au niveau 0 et au niveau 1 et permettant de limiter les effets de la chaleur ont été mises en place.
- Vérifier que des sources d’eau potable fraîche sont mises à la disposition des salariés à proximité des postes de travail et en quantité suffisante.
- Vérifier que la ventilation des locaux de travail est correcte et conforme à la réglementation.
- Fournir des aides mécaniques à la manutention
- Prévoir des pauses régulières
- Surveiller la température ambiante.
- Informer tous les travailleurs des risques, des moyens de prévention, des signes et symptômes du coup de chaleur (document établi par le médecin du travail notamment)
- Informer les CHSCT et les institutions représentatives du personnel (et/ou les afficher visiblement) les recommandations à mettre en oeuvre en cas d’exposition aux fortes chaleurs.
- Vérifier que les adaptations techniques décrites au niveau 0 et que les mesures préconisées au niveau 1 et 2 permettant de limiter les effets de la chaleur ont été mises en place et sont fonctionnelles.
- Prévoir une organisation du travail permettant de réduire les cadences si nécessaire, d’alléger les manutentions manuelles, etc.
- Prévoir une organisation du travail permettant au salarié d’adapter son rythme de travail selon sa tolérance à la chaleur.
- Afficher les recommandations à suivre pour les salariés prévues au niveau du plan d’action.
- Adapter les horaires de travail dans la mesure du possible : début d’activité plus matinal, suppression des équipes d’après midi…
- Organiser des pauses ou organiser des pauses supplémentaires et/ou plus longues aux heures les plus chaudes, si possible dans une salle plus fraîche.
- S’assurer que le port des protections individuels est compatible avec les fortes chaleurs.
- Pour les employeurs, évacuation des locaux climatisés si la température intérieure atteint ou dépasse 34°C en cas de défaut prolongé du renouvellement d’air (recommandation CNAM R.226)