L’âge de départ à la retraite repoussé à 62 ans et l’âge de la retraite sans décote à 67, la durée de cotisation allongée à 41,5 ans. Il n’y aurait aucun métier pénible, Seul serait apprécié le degré d’usure du salarié qui, le cas échéant, lui permettrait de continuer de partir à 60 ans. Pour les fonctionnaires, la cotisation retraite augmentée de 2,7%. Le dispositif de départ anticipé pour les femmes ayant eu 3 enfants supprimé.
Tous les salariés du public et du privé sont concernés par la réforme Sarkozy-Woerth-Parisot des retraites qui ferait des conditions d’acquisition des droits à la retraite en France parmi les plus drastiques en Europe; particulièrement les femmes (30% sont déjà contraintes aujourd’hui de partir à 65 ans) et les jeunes (d’ici 2016, c’est plus d’un million d’emplois qui ne leur seront pas ouverts parce que leurs parents devront travailler plus longtemps).
L’ensemble des dispositions affectant les droits en matière de retraite représenterait une ponction de 22,6 milliards d’euros en 2018, 25,1 milliards d’euros en 2020. Parallèlement, les propositions concernant la mise à contribution des hauts revenus, des revenus du capital, des entreprises ne font qu’égratigner les dispositions en leur faveur. Les recettes attendues sur ce plan sont estimées à 4,4 milliards d’euros en 2020, soit 5 fois moins que les sacrifices imposés aux salariés.
On comprend alors, que malgré les congés (le gouvernement n’a pas, pour l’instant, projeté de les supprimer) la CGT, n’a pas baissé la garde cet été et que partout elle ai été présente pour appeler à une rentrée sociale exceptionnelle.
La priorité : obtenir le retrait de ce projet de loi inique, d’autant que les mêmes nous préparent derrière d’autres réformes du même tonneau par exemple sur la branche maladie de la sécurité sociale. Nous pourrons alors faire avancer nos propositions sur les questions de retraites, de salaires, d’emploi et de services publics.
Pour y parvenir il faut tout d’abord faire du mardi 7 septembre, une journée de grèves et de manifestations massives, que les services de la DGFiP soient fermés et que nous nous retrouvions le plus nombreux possible place de la République à 14H. Dans les jours qui suivent, organisons des assemblées générales, pour décider ensemble des suites à donner en lien avec les autres secteurs professionnels.