Un mouvement social européen est nécessaire pour lutter contre les politiques d’austérité. En lien avec les mobilisations dans les autres pays, la France ne doit pas rester atone ou se replier sur des idées réactionnaires. La grève interprofessionnelle du 9 avril à l’appel de la CGT, FO, Solidaires et la FSU répond à cette exigence. Sa réussite doit dresser les perspectives d’un mouvement social qui occupe le devant de la scène pour imposer l’ouverture de réelles négociations sur la base de nos revendications.
Le gouvernement continue ses attaques contres nos acquis. La loi Macron donne plus de liberté aux patron-nes et moins de droits aux salarié-es. La réforme du dialogue social dans les entreprises fait de l’application du code du Travail une exception. La volonté de fusion des régimes de retraites complémentaires va encore précariser les retraité-es les plus pauvres.
Le chômage des jeunes, celui des chômeurs de longue durée et des plus de 50 ans s’aggrave. Au-delà des 3,5 millions d’inscrits au chômage, ils sont 2 millions à vivre la précarité des petits boulots et du temps partiel imposé tandis que les services publics sont en recul constant sur leurs missions faute de moyens et que les agent-es voient leurs garanties et leurs conditions de travail remises en cause.
À la DGFIP, en lien, avec la pénurie d’emplois (3 000 vacances à la DGFiP dont 350 à la DRFiP 75 : 53 A, 232 B, 65 C), mais aussi pour permettre de nouvelles supressions, la DG et la DRFiP75 mettent en place, en s’appuyant sur la « revue des missions », de nouvelles simplifications, la priorisation des tâches, le “ resserrement ” du réseau (fusions de services, de pôles fiscaux…). La DG veut faire de notre administration un prestataire de services auprès des entreprises et des hauts revenus.
Ce recul du service public s’accompagne d’une dégradation des conditions de travail, d’attaques contre nos garanties individuelles et collectives : gel de poste, vivier par profilage, remise en cause de l’ancienneté administrative, abandon du zonage… À Paris, tous les agent-es risquent à terme d’être impacté-es, la direction voulant généraliser les affectations « tout Paris ».
Après l’instauration de la « prime accueil », inégalitaire et ayant servi d’excuse à la suppression de la prime de campagne, le ministère vient d’annoncer la fin de la prime d’intéressement, soit 120 à 150 euros qui disparaîtront pour chaque agent-e. C’est un scandale !
Salarié-es du privé et du public, chômeurs et précaires, nos intérêts sont convergents ! Soyons massivement en grève le 9 avril.
Le Pavé de Paname – n°24
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