Alors que les prix s’envolent et que les salaires stagnent, alors que l’on demande de plus en plus de sacrifices aux travailleurs et travailleuses, le gouvernement veut nous imposer, à coups de 49.3, sa vision dogmatique et ultralibérale de la société.
Ça suffit ! Mobilisation générale !
Subir l’inflation, s’astreindre à la « sobriété énergétique » pour que les plus riches continuent de polluer sans scrupules, travailler plus longtemps pour continuer d’enrichir les actionnaires : c’est non ! Il est plus que temps de bousculer les choses et d’imposer, par les luttes, d’autres choix politiques en faveur du travail et de la planète.
Le projet de réforme de la retraite du gouvernement est rejeté par 80% de la population. L’heure est à l’action !
Tous unis nous pouvons les faire reculer !
La CGT revendique :
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- Le retour à un départ à 60 ans,
- Une pension minimum au niveau du SMIC à 2000€,
- La prise en compte des années d’études
Comment le financer ?
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- Fin des exonérations de cotisations : c’est 30 milliards d’euros donnés aux entreprises à nos frais
- Hausse du taux de cotisation des entreprises.
- Égalité femmes-hommes : la simple égalité des salaires créerait 5,5 milliards d’euros de cotisation.
- Taxer les revenus du capital : les entreprises du Cac 40 ont reversé plus de 80 milliards d’euros aux actionnaires en 2022. Un record !
Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation.
Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière.
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Ce projet gouvernemental n’a rien d’une nécessité économique, c’est le choix de l’injustice et de la régression sociale.
Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses.
Je signe la pétition :
À retourner à l’Union Régionale CGT Île-de-France
263 rue de Paris, case 455, 93514 Montreuil Cedex -01 55 82 88 00 – urif@cgt.fr