Alors que les travailleurs sans papiers combattent depuis des années contre l’exploitation patronale qu’ils subissent avec des salaires de misère (de 500 à 800 € par mois dans la restauration pour des journées de 10 heures). Ils ont décidé de revendiquer le droit de vivre dans la dignité et de combattre pour obtenir la régularisation de leur situation en obtenant des titres de séjour.
Des milliers d’entre eux ont fait et font grève pour être régularisés. La CGT les soutient sans réserve car ce sont avant tout des travailleurs, des salariés comme les autres.
Alors que s’achève la campagne d’impôt sur le revenu. Les travailleurs sans papiers rencontrent de nombreux obstacles de la part de l’administration fiscale. En effet, ils déposent des déclarations d’impôt comme tout un chacun. Alors que l’administration n’a pas à contrôler l’état civil de qui que ce soit, elle refuse souvent de traiter ces déclarations
Une note interne (note du 24 avril 2006) particulièrement insidieuse met un frein à la prise en compte fiscale de beaucoup de travailleurs sans papiers au prétexte que leur lieu de résidence ne serait pas clairement établi (« domiciliation » incertaine au terme de l’administration).
Outre le fait que le système fiscal français oblige l’administration à traiter toute déclaration d’impôts sur le revenu qui lui parvient, le refus de prendre en compte ces déclarations n’est pas du, de fait, à l’adresse qualifiée en la circonstance d’incertaine mais en réalité au nom de la personne et donc à son origine.
Les agents des finances publiques (impôts) ne sont en rien responsables de ces directives administratives pouvant conduire à des pratiques discriminatoires qui visent à faire obstacle aux demandes légitimes de régularisation et finalement de vouloir gommer une situation migratoire qui arrange Besson Hortefeux Sarkozy et leurs amis les patrons.
L’administration doit prendre en compte toutes les déclarations des travailleurs sans papiers, comme tous les travailleurs sans papiers doivent être régularisés