Le temps de travail annuel est actuellement de 1607 heures. Les heures écrêtées sont des heures effectuées au-delà du crédit horaire autorisé de 12h00.
En 2013, ce sont 29 790 heures qui ont été écrêtées et cela concernait 1472 agent-es sur un total de 4788 agent-es à la DRFiP ; en 2014, ce sont 30 000 heures et cela concerne 3213 agent-es.
Le nombre d’agent-es qui ont un écrêtement a plus que doublé entre 2013 et 2014. Le volume total d’heures écrêté représente 19 emplois à temps plein. La DRFiP doit être pourvue de plus d’emplois pour pouvoir effectuer le travail dans des conditions normales.
L’écrêtement est la conséquence conjuguée d’une charge de travail en augmentation, d’une baisse des effectifs et d’un laisser-faire de la direction aux dépens de la santé des agents.
La DRFiP s’était engagée en 2014, en CHS, suite au précédent bilan annuel de Santé et de Sécurité au Travail et devant les revendications des représentants des personnels, à élaborer une note à ce sujet.
Cette note devait préciser que toute heure faite au-delà du temps de travail réglementaire devait l’être sur demande expresse du chef de service, avec accord de l’agent et donner lieu systématiquement à compensation horaire ou rémunération.
À ce jour, aucune note n’a été communiquée. De nombreux agent-es réalisent actuellement des heures écrêtées du fait du manque d’effectif et parfois du fait de la pression de certains chefs de service. La CGT revendique des recrutements et l’arrêt des pressions hiérarchiques.
Le travail gratuit étant interdit, le droit du Travail doit être rappelé.
Le Pavé de Paname – n°27