Jeudi matin 06 février, près d’une centaine d’agents se sont réunis devant le site de Beuret (15ème) dans le cadre des jeudis noirs de la DGFiP, pour alerter le public sur la situation de nos services et les conséquences sur le service public et la justice fiscale. Ils dénoncent les suppressions d’emplois dogmatiques et leurs conséquences sur l’exercice des missions, les conditions de travail et le service public.
Le site a été fermé au public jusqu’à 13h30.
Les mauvaises conditions d’accueil du site ont déjà fait l’objet d’une pétition remise à M. Parini depuis plusieurs semaines, restée à ce jour sans réponse.
Les agents ont contraint la direction à se rendre sur place et ont fait valoir leurs revendications. Celles-ci ne manquent pas : emplois, organisation de l’accueil, pénurie de matériel, manque de soutien technique, manque d’anticipation sur les conséquences des nouvelles procédures dématérialisées (non-envoi des avis IR/TH et de la déclaration 2014). Leurs revendications sont claires : – Comblement des vacances d’emplois, – fermeture méridienne de l’accueil, – fiches techniques détaillant les nouveautés administratives et fiscales, – amélioration des réseaux téléphoniques et informatiques, – mise à disposition de plus de photocopieurs (notamment à l’accueil). Beaucoup d’agents (de nombreux services) se sont exprimés sur la baisse de la qualité du travail, sur les difficultés à faire correctement leurs métiers, sur le manque de moyens pour lutter contre la fraude fiscale. Ils ont rappelé que les finances publiques sont une mission primordiale notamment en période de crise…s’étonnant que ce ne soit pas également le souci de ceux qui nous gouvernent ! Le directeur de la DRFIP, M. Parini, responsable par intérim du pôle sud-ouest, n’a pas dénié se déplacer. L’AFIP délégué par le directeur n’avait pour mission que « d’entendre les revendications des agents, sans pouvoir apporter la moindre réponse», sauf à indiquer que certains contrôles à faibles enjeux financiers pouvaient ne pas être traités face aux manques de moyens. Par cette attitude, la direction ne respecte ni les agents, ni les usagers, ni les missions de service public ! De plus, la direction doit une réponse rapide aux agents sur la demande de fermeture du site sur la pause méridienne. Restons pleinement mobilisés pour défendre nos missions et nos conditions de travail. Participons massivement aux rassemblements organisés chaque jeudi matin à Paris. Dès la semaine prochaine, le jeudi 13 février, devant le site de Reims (17ème), un rassemblement sera à nouveau organisé.
Tract jeudis de la DGFIP
Tract distribué au public
Les agents ont contraint la direction à se rendre sur place et ont fait valoir leurs revendications. Celles-ci ne manquent pas : emplois, organisation de l’accueil, pénurie de matériel, manque de soutien technique, manque d’anticipation sur les conséquences des nouvelles procédures dématérialisées (non-envoi des avis IR/TH et de la déclaration 2014). Leurs revendications sont claires : – Comblement des vacances d’emplois, – fermeture méridienne de l’accueil, – fiches techniques détaillant les nouveautés administratives et fiscales, – amélioration des réseaux téléphoniques et informatiques, – mise à disposition de plus de photocopieurs (notamment à l’accueil). Beaucoup d’agents (de nombreux services) se sont exprimés sur la baisse de la qualité du travail, sur les difficultés à faire correctement leurs métiers, sur le manque de moyens pour lutter contre la fraude fiscale. Ils ont rappelé que les finances publiques sont une mission primordiale notamment en période de crise…s’étonnant que ce ne soit pas également le souci de ceux qui nous gouvernent ! Le directeur de la DRFIP, M. Parini, responsable par intérim du pôle sud-ouest, n’a pas dénié se déplacer. L’AFIP délégué par le directeur n’avait pour mission que « d’entendre les revendications des agents, sans pouvoir apporter la moindre réponse», sauf à indiquer que certains contrôles à faibles enjeux financiers pouvaient ne pas être traités face aux manques de moyens. Par cette attitude, la direction ne respecte ni les agents, ni les usagers, ni les missions de service public ! De plus, la direction doit une réponse rapide aux agents sur la demande de fermeture du site sur la pause méridienne. Restons pleinement mobilisés pour défendre nos missions et nos conditions de travail. Participons massivement aux rassemblements organisés chaque jeudi matin à Paris. Dès la semaine prochaine, le jeudi 13 février, devant le site de Reims (17ème), un rassemblement sera à nouveau organisé.
Toutes et tous ensemble, en grève et en manifestation le 20 mars ! |