Avec plus de deux millions de manifestant·es et des grèves massives, la puissante mobilisation du 19 janvier a confirmé le rejet profond dans le pays du projet Macron de recul à 64 ans de l’âge de départ en retraite et d’accélération de l’allongement de la durée de cotisation à 43 ans. Elle a aussi démontré la combativité du monde du travail, sa volonté de défendre ses intérêts et d’empêcher un nouveau recul social.
Les taux de grévistes sont, eux aussi, très importants : entre 65 et 75% de grévistes dans la plupart des centrales nucléaires, 66% à Enedis, 73% dans la production hydraulique ; à la SNCF, 80% des conducteurs se sont déclarés grévistes. A l’Éducation nationale, ce sont près de 75% de grévistes, tous secteurs confondus. Dans les raffineries, ce sont entre 70 et 100% de grévistes au plan national.
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- À la DGFIP, Le taux national s’élève à 34,42 % ,
- A la DRFIP Paris il est de 31,4 % (cf tableaux joints), parmi les sites recevant encore du public ceux des 13ᵉ, 14ᵉ et 16ᵉ Sand étaient fermés.
Vous trouverez, ci-joint le communiqué intersyndical du 19 janvier 2023 ainsi que le recensement des manifestants par département avec le comparatif du 5 décembre 2019 :
L’intersyndicale invite la population à signer massivement la pétition, et appelle à multiplier les actions et initiatives partout sur le territoire, dans les entreprises et services, y compris par la grève, notamment autour du 23 janvier, jour de la présentation de la loi au conseil des ministres.
Elle appelle les salarié-e-s et les jeunes à préparer des assemblées générales pour discuter des poursuites de la mobilisation.
Et alors que le gouvernement appelle les organisations syndicales à être responsables et à ne pas bloquer le pays, nous réaffirmons qu’il est et sera le seul responsable de cette situation puisque 9 travailleuses et travailleurs sur 10 rejettent cette réforme injuste et brutale.
Réunie jeudi 19 dans la soirée, l’intersyndicale interprofessionnelle a décidé d’appeler « à multiplier les actions et initiatives partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’études, y compris par la grève, notamment aux alentours du 23 janvier, jour de présentation de la loi en conseil des ministres » et à une « nouvelle journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles le 31 janvier. »