La visite du site Paganini a été décidée par le CHSCT le 21 février 2013.
Marie-José Lascaud et Jamel Mazouzi représentants des personnels, composaient la délégation CGT.
La direction était représentée par :
Mme Bourdon, responsable du pôle logistique
M. Saintvoirin, responsable du pôle immobilier
M. Serge Demkoff, assistant de prévention.
M. Clinet gestionnaire de site Paganini a accompagné la délégation ainsi que M. Grasvosqui, responsable du SIP Père Lachaise et Mme Craspail, responsable au service d’évaluation des locaux professionnels (P.E.L.P),
La délégation a visité les services suivants :
Accueil SIP et SIE
service courrier
pôle d’évaluation des locaux professionnels
L’immeuble de Paganini est domanial et sa date de construction est 1973, le nombre d’agents est de 520 et une moyenne de 100 stagiaires eu égard à la présence de la formation professionnelle.
La surface du bâtiment est de 25 760 m2 sur 8 niveaux. L’immeuble est depuis plusieurs années sujet à de nombreux travaux pour mise aux normes ou réforme de services impactants les espaces de travail.
I/ L’accueil
1°/ L’accueil généraliste
C’est un accueil pour les SIE, SIP, CH, et le Foncier. L’équipe dédiée pour l’accueil primaire est composée de dix agents et d’un cadre A ;
En 2014, avec l’arrivée des TP de Belleville (10 agents + 1A), un accueil séparé va être créé à l’opposé du bâtiment.
L’agent d’accueil présent lors de la visite constate qu’il fait froid à l’accueil malgré le rideau d’air chaud : un chauffage d’appoint serait souhaitable.
De plus, cet agent se plaint du positionnement de la banque d’accueil placée perpendiculairement à l’entrée de l’immeuble et donc à la file d’attente qui oblige constamment à se tourner sur la gauche et entraîne une mauvaise posture pour le dos.
2°/ L’accueil spécialisé
Un agent constate qu’il fait froid à cause du nouveau SAS automatique, très souvent ouvert en raison des allées et venues, et qui ne peut, comme l’ancien, être ouvert en chicane.
En outre , il est bruyant car le rideau de fer cogne contre le coffrage : une intervention technique serait nécessaire pour y remédier.
Le même agent remarque que pour l’aménagement provisoire de l’accueil en vue de l’arrivée du cadastre, il serait plus judicieux de faire un comptoir dans l’ancien bureau de l’inspecteur (inoccupé) qui bénéficie déjà de 2 portes (une pour les redevables une pour les agents) plutôt que de détruire des boxes d’accueil.
Enfin il est fait état de problèmes d’aération dans les toilettes du hall.
Pour conclure cet agent mentionne qu’il n’y a jamais eu de PV d’achèvement des travaux suite au réaménagement du hall.
Un autre agent réclame un bras articulé pour ordinateur en précisant qu’il a fait plusieurs demandes qui, à ce jour, sont restées infructueuses.
Le public est accueilli au RDC puis accompagné dans sa recherche de service en centralité avec une file d’attente commune.
Deux agents sont affectés en permanence au guichet central nonobstant les périodes de pointe que sont les campagnes IR ou impôts locaux.
L’accueil spécialisé (assiette/recouvrement) est composé de cinq agents: trois de la filière fiscale et deux de la filière gestion publique. Il est assuré dans des boxes. La salle d’attente a une capacité de 80 personnes.
Selon les périodes le nombre d’usagers peut varier:
Durant la période IR entre 600 et 1000,
Le 15 novembre : 250 personnes à la caisse,
Du 30 au 31 mai de 800 à 1000 usagers.
Les boxes sont au nombre de six dont trois aveugles.
Les agents se plaignent de la lumière artificielle, d’un sentiment de confinement et d’isolement.
L’effectif affecté en permanence à cet accueil est de 2 personnes et jusqu’à 7 en campagne IR.
Les usagers sont orientés vers les accueils spécialisés : Révision foncière/ fiscalité immobilière.
3°/ L’accueil sécurisé : la caisse
1 caissier 2 guichetiers.
Les agents nous font part d’un sentiment de confinement par manque d’aération, sentiment accru pour le caissier.
Ils n’ont pas de radiateur directement à leur poste de travail et souhaiteraient des chauffages d’appoint.
Ils ne sont pas satisfaits de la luminosité : ils travaillent toujours en lumière artificielle et se sont montrés intéressés par des lampes restituant une lumière naturelle.
De plus ils nous ont signalé un accident dont a été victime un redevable : la porte du sas lui est revenue brusquement dans la figure lorsqu’elle a été déverrouillée par un agent. Afin d’éviter un accident, la signalétique est à revoir pour indiquer le sens d’ouverture des portes du sas.
Ils s’interrogent par ailleurs sur la qualité de la vitre de séparation entre l’espace d’attente des redevables et le bureau de l’inspecteur donnant lui-même sur l’accueil.
Enfin, un réglage de la sonnerie trop stridente est nécessaire.
Le secteur de caisse ne possède aucun chauffage et les agents se plaignent de la lumière artificielle, d’un sentiment de confinement et d’isolement.
Une agente souhaiterait l’installation d’une lampe restituant une lumière naturelle.
II/ L’espace courrier affranchissement centralisateur
Le local courrier n’est que dans un seul espace de travail. Entre l’arrivée de la navette à 11h15 et son départ à 15h, les agents n’ont que 3h45 (dont 2h sur des machines bruyantes) pour traiter le courrier qui, en plus de Paganini, recoupent les anciens sites de Paris-Est (11ème ,12ème, 19ème,20ème ) ainsi que le CDIF Montreuil.
Le bureau n’est pas adapté et en piteux état : des fils électriques pendouillent, des fenêtres ne ferment pas correctement et ne sont pas faciles d’accès car les tables de travail avec les machines sont positionnées devant.
Des travaux d’une durée d’un an sont prévus : 6 mois pour le 1er étage, 6 mois pour le rez de chaussée.
Nous serons attentifs et vigilants s’agissant de l’ergonomie des lieux. Nous demandons à obtenir les documents préalables aux travaux.
III/ Le PELP
Bureau 433
4 agents sur 4 bureaux et cernés sur 3 côtés par des murs d’armoires, noires qui plus est cela renforce la sensation d’exiguïté et de faible luminosité
La faible luminosité provient d’une pseudo séparation phonique qui, n’étant pas totalement vitrée, retire de la lumière naturelle aux 2 bureaux les plus éloignés de la fenêtre.
Par ailleurs, cette pseudo séparation phonique ne remplit pas son rôle du fait qu’elle n’a pu être installée dans le prolongement des bureaux, ceux-ci n’étant pas de la même dimension.
La solution serait de disposer une cloison semi-vitrée avec un mur acoustique au dessus des faux plafonds et de remplacer les bureaux actuels par du mobilier uniformisé.
Cette installation est certes provisoire puisque les agents du PELP doivent déménager au 1er étage quand les travaux seront finis.
Le second bureau 434 nécessite le même traitement que le bureau 433.
N’hésitez pas à contacter les représentants CGT des personnels au CHSCT PARIS.
Didier Laplagne, Natacha Duffuler, Stéphane Tricot, Marie-José Lascaud,
Jamel Mazouzi, Fabrice Egalis, Nathalie Brenière et Yannick Joly