La visite du site Boucry a été décidée par le CHSCT le 19 décembre 2012.
Jamel Mazouzi et Fabrice Egalis représentants des personnels au CHSCT, composaient la délégation CGT.
La direction était représentée par M. Saintvoirin, responsable du pôle immobilier.
Le gestionnaire de site M. Latour a accompagné la délégation.
Le médecin de prévention, le Dr Fournier, est excusé.
Température de l’accueil
La première et plus importante constatation est qu’il fait très froid à l’accueil !
Cette situation est d’ailleurs signalée à plusieurs reprises par les agents sur le registre santé et
sécurité (RSST) et ce dès début octobre.
La raison principale est l’entrebâillement en permanence, voire l’ouverture totale de la grande porte de l’entrée du site.
La cause de ce trouble est la mauvaise réfection de la porte lors des travaux de mise en place du nouvel accueil. Les usagers ne peuvent pas entrer si la porte est fermée. (absence de poignée extérieure, absence de ferme porte, absence de calfeutrement des portes).
Une raison ponctuelle supplémentaire est le dysfonctionnement depuis le jeudi 17 janvier du SAS automatique, constamment ouvert. Au terme de la visite, des techniciens sont venus le réparer.
Il est urgent qu’une solution soit apportée aux agents et aux usagers dans ces périodes de grand froid.
Nous rappelons ici que le code du travail dispose d’une part que l’employeur doit une température « convenable » aux salariés, d’autre part il doit prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection des travailleurs contre le froid et les intempéries (cf.articles R4223-13 et R.4223-15)*.
Hall d’attente
Nous avons constaté une fuite dans le fond de la salle. La direction est au courant et a fait une recherche en responsabilité du maître d’œuvre suite aux travaux.
Il s’avère que les travaux du SIP ne sont pas en cause. La direction a fait une demande de devis pour connaître la cause du dommage afin d’effectuer les travaux nécessaires.
Nez de marche
Nous avons constaté la détérioration voire l’absence de nez de marche à différents niveaux du bâtiment. Les agents l’avaient signalé sur le registre (RSST), soulignant le danger de chute.
Nous proposons un recensement exhaustif des nez de marche pour que la direction les remplace rapidement.
Luminaires
Un constat s’impose, l’éclairage manque de cohérence dans les étages. Les circulations auraient besoin d’un éclairage suffisant. En effet, l’absence de lumière dûe à des néons défaillants voire des problèmes liés aux interrupteurs et au va et vient sont cause de ces désagréments. S’agissant des espaces de travail, nous avons constaté des différents bains de lumière sur les pavés lumineux.
Nous avons aussi appris qu’après 19h00 il n’y a plus de lumière au rez de chaussée et les agents qui s’en vont sont dans l’obscurité ainsi que le personnel de nettoyage.
Nous proposons d’une part que la direction réalise un relamping de l’ensemble des étages et qu’un diagnostic électrique soit effectué dans les circulations ; d’autre part que le système d’extinction totale des lumières soit réglé à une heure à partir de laquelle aucun agent ni aucun personnel extérieur ne soit présent dans les locaux.
Fenêtres
Nous avons constaté que plusieurs fenêtres ne fermaient pas complètement. Ce désordre est du principalement au manque d’accroche sur la fenêtre. De plus, ces fenêtres n’ont vraisemblablement pas été nettoyées suite aux travaux. Cette gêne en période de froid ne peut perdurer. D’ailleurs, l’une des fenêtres a été calfeutrée au moyen d’une bande adhésive (photo ci dessous).
Nous proposons une révision générale des fenêtres.
Défibrilateur
Celui-ci n’est pas disposé à l’endroit le plus passager. De plus, il est nécessaire de vérifier si un contrat de maintenance existe.
Parquets
Au 4ème étage une lame de parquet dans le couloir s’affaisse. De plus, elle n’est pas de la même couleur ni de la même composition que le parquet existant.
Nous avons constaté qu’au niveau des jonctions de portes et à d’autres endroits des rebouchages de parquet n’ont pas été réalisés (absence de pâte à bois ou autre revêtement). Cela n’est pas sans conséquence sur l’apport de poussière, celle-ci pouvant être allergène. D’ailleurs, nous avions fait en fin d’année dernière une demande de prestation de ménage d’aspiration des poussières présentes dans les anfractuosités des lames de parquet.
Escalier de secours
L’installation du nouvel escalier a pris du retard. Il est toujours au stade de l’autorisation administrative d’exécution.
Peintures et plafonds suspendus
Nous avons constaté dans les étages supérieurs une absence de peinture sur les parois, les cloisons et les portes coupe feu. De plus, lors de l’enlèvement de goulottes, les rebouchages et reprises de peinture n’ont pas été effectuées. Lors de la réinstallation dans les locaux, des collègues ont exprimé leur regret que ceux-ci n’aient pas été repeints.
S’agissant des plafonds suspendus un constat s’impose, les perches originellement installées ont laissé des trous dans les dalles de plafond. De plus, certains d’entre eux présentent des tâches de fuite.
Nous demandons une réfection des peintures et un remplacement à l’identique des dalles de plafond.
Badge d’accès
L’activation du système de badge d’accès n’est pas fonctionnelle hormis le 1er étage. Suite à notre demande, la direction a demandé à la gestion de site d’activer le contrôle d’accès sur l’immeuble. La sécurité des agents et des biens l’impose.
Supports
Lors de l’enlèvement de radiateurs, des restes de supports saillants sont restés au mur. Nous demandons à ce qu’ils soient enlevés.
Sous-sol : archives et dossiers vivants
Bien que nous n’ayons pas visité les archives au sous-sol, il avait été dit par la direction aux organisations syndicales lors de la visite en présence de M.Merle le 22 juin 2012 qu’un téléphone de sécurité serait installé au sous sol. Il s’avère que selon le gestionnaire de site cela n’a pas été fait.
Nous, représentants CGT et membres du CHS-CT, soulignons l’utilité de ces visites : les agents en poste sont à même de dialoguer avec les représentants des personnels et de leur exposer leur ressenti concernant les conditions de travail. Nous continuerons à porter les revendications des collègues, en particulier lorsqu’il y a des travaux en site occupé.
Ces visites permettent de faire des propositions d’action et de mettre la direction face à ses responsabilités vis à vis de son obligation de santé et de sécurité envers les agents.
*voir annexe