Les représentants des personnels au CHS-CT de Paris visitent des sites tout au long de l’année. Une délégation du CHS-CT a réalisé, le 3 juin 2016, une visite partielle du site du 13eme arrondissement (7è BDV).
La délégation cgt du CHS-CT composée de Marie-José Lascaud et Fabrice Egalis
Cette fois-ci, comme lors de la visite chs de St Sulpice, le Directeur de la DRFiP ne respecte pas l’article 52 du décret régissant le fonctionnement du CHS-CT qu’il préside. La délégation du CHS-CT doit comporter son président ou son représentant et des représentants des personnels. Les représentants des personnels se sont retrouvés dans le hall d’accueil sans aucun représentant du président du CHS-CT pour les accompagner. La raison trouve peut être son origine dans la pénurie planifiée de personnels affectés au CHS-CT.
Actuellement, le chs est sans secrétaire administratif, et la drfip est sans conseiller de prévention. Il ne reste plus qu’une assistante de prévention sur 3 auparavant pour plus de 5400 agents…
La délégation du CHS parti à la recherche du gestionnaire de site, c’est M. Eric Mahieux gestionnaire de site depuis 11 mois, et adjoint du SIP, qui a visité les locaux de la 7è brigade en présence des agents.
Situation des locaux visités.
Situés dans un immeuble de très grande hauteur où l’administration est copropriétaire, comme beaucoup d’immeubles des années 70, les locaux sont pourvus de baies vitrées… et d’une mauvaise isolation.
7è BDV : 11ème étage
Les locaux sont constitués du bureau du chef de brigade et d’un open space situé à l’angle du bâtiment et orienté nord.
– le bureau 33 est occupé par le chef de brigade et hormis un problème de température basse, rien à signaler
– les Bureaux 34-35 regroupent l’ensemble des agents consultés. Le problème de froid ressenti l’hiver et aux intersaisons est partagé par tous ; la sensation de froid est accrue le lundi car le chauffage serait coupé le week-end.
En revanche, compte tenu de leur exposition, ces bureaux sont très agréables l’été particulièrement en période de températures élevées. La température prise dans le bureau lors de notre visite indiquait 19°C soit un peu en dessous de ce qui est préconisé.
La délégation préconise que l’administration, bien que minoritaire, porte à la prochaine assemblée des copropriétaires la revendication de ne plus couper le chauffage durant les week-ends mais de maintenir son fonctionnement au ralenti.
Par ailleurs, une VMC située au plafond, est trop forte, ce qui peut occasionner des torticolis : La délégation préconise la pose d’une grille à ailettes orientables.
Enfin, ces inconvénients thermiques sont aggravés par le dysfonctionnement du système réversible chauffage/ climatisation : comme il est trop bruyant, les agents le règlent au minimum.
Les agents ont également exprimé le souhait de voir l’éclairage de leur bureau, bénéficiant actuellement d’un zonage en ligne, être réinstallé avec un zonage transversal qui permettrait d’éclairer seulement les bureaux occupés.
Ils mentionnent qu’ils ont déjà exprimé cette requête à l’Inspecteur Santé et Sécurité au Travail lors de son dernier passage.
Ils aimeraient aussi être dotés de lampes de bureau plus fortes surtout pour le poste de travail situé au fonds de l’open-space, plus sombre.
Les agents, compte tenu de leurs nombreux déplacements en Ile de France, et de la difficulté croissante de circuler dans les sites pour accéder aux restaurants Agraf du fait des badges, souhaitent bénéficier de tickets restaurant.
La délégation remarque qu’il s’agit d’une revendication nationale qui dépasse sa compétence.
L’ensemble des agents (y compris le chef de brigade), se plaignent de la lenteur des réseaux et de la multiplicité des applications, ceci expliquant peut-être cela.
Conclusion : les vérificateurs apprécient ces locaux et souhaitent surtout une amélioration thermique. Le registre santé et sécurité au travail disponible à l’étage du SIP fait état de démarche collective durant l’hiver d’autres agents pour réclamer des températures plus élevées au travail. Le revêtement du sol des bureaux des brigades est de type lino et est plus simple d’entretien que les moquettes présentes aux autres étages.