La création du SFACT Bédier est une commande politique imposée, visant à instaurer une nouvelle chaîne de la dépense des collectivités. Il est à craindre que la DRFiP soit reléguée à un simple rôle d’exécutant. Mais ce qui frappe le plus dans cette opération est le manque de préparation, qui atteint un degré d’amateurisme pour le moins préoccupant : – un déménagement dans l’urgence en deux temps faute de locaux prêts à temps, – un calendrier contraint faisant se chevaucher déménagements multiples, formations en accéléré, mises en paiement accrues en fin d’année, nouvelle nomenclature comptable, – un positionnement opportuniste ou hasardeux des agents administratifs et contrôleurs. Initialement les postes de responsables d’unité comptable, labellisés « encadrants » étaient ouverts aux B comme aux C (en contradiction avec les statuts particuliers des Finances Publiques et la structuration des services de la Ville de Paris). Ces postes seront finalement réservés aux contrôleurs. Mais, le nombre de postes d’encadrants étant inférieur au nombre de contrôleurs arrivants, deuxième rétropédalage, il ne s’agira plus d’encadrants mais d’« animateurs » pour éviter toute scission entre B « encadrants » et « non-encadrants ». Dans ce contexte pour le moins flou, la CGT a exigé du DRFiP qu’il s’engage à faire respecter les droits des collègues : droits à congés, des autorisations d’absence, modules d’horaires variables. Le Pavé de Paname – n°33
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