Des salarié-es de l’entreprise TFN faisant le nettoyage sur les sites de la DRFIP ont fait grève pendant 2 mois pour dénoncer l’intensification de leur travail et revendiquer de meilleures conditions de travail et de rémunération. Pendant tout ce conflit, les donneurs d’ordre du marché passé avec TFN se sont déclarés impuissants envers la société prestataire pour lui faire respecter la réglementation du travail. Chacun d’entre eux a renvoyé les grévistes vers les autres : le Service des Achats de l’État (SAE) vers la DRFiP et la Préfecture de région, la DRFIP vers le SAE et la Préfecture, et la Préfecture vers… l’Inspection du Travail. L’Administration, à quelque niveau que ce soit, n’a pas voulu assumer la responsabilité d’une prise de position. La société TFN a osé prétendre devant les grévistes que ce marché lui faisait perdre de l’argent ! La CGT continuera, comme durant le conflit, à défendre ces salarié-es qui subissent la précarité avec des temps partiels imposés et des horaires de travail décalés, nettoyant 1400 m² en moyenne en trois heures. Leur employeur, avide de bénéfices, et l’Administration d’économies, sont complices de ces conditions indignes. La CGT revendique la ré-internalisation de cette mission et des emplois. Le Pavé de Paname – n°25

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