Paris, le 27 avril 2015 Les salariés de l’entreprise TFN qui travaillent sur 4 centres des Finances Publiques parisiens entrent dans leur 8ème semaine de grève. – Leurs conditions de travail sur les sites des Finances Publiques se sont dégradées d’année en année et surtout depuis l’arrivée de TFN en 2009. Actuellement chaque salarié-e doit nettoyer en moyenne 1 400 m² chaque jour. Les horaires de travail varient de 2H par jour (10H par semaine) à 3H par jour (15H par semaine). → Leurs revendications portent sur des augmentations de rémunération et sur de meilleures conditions de travail (heures complémentaires, primes, 13eme mois, prise en compte de l’ancienneté, suppression de la clause de mobilité, transformation de CDD en CDI…). – Les négociations avec TFN ne se sont ouvertes réellement que le 9 avril, après un mois de grève. L’entreprise n’a accepté que les revendications qui ne lui coûtaient rien (suppression de la clause de mobilité, retrait avertissement d’une salariée…) et le respect de la législation du travail (régularisation des insuffisances de remboursement de pass navigo, formation professionnelle…). En cours de négociation, les grévistes ont accepté de faire de nombreuses concessions (renoncement au 13ème mois, à la prise en charge partielle d’une mutuelle, à la prime de poussière,…), pensant que la Direction de TFN ferait de son côté un pas vers eux, ce qui n’a pas été le cas. Pour débloquer la situation, les grévistes ont ramené leurs revendications à 16H minimum de travail par semaine (les nouveaux contrats en CDI depuis le 1/07/2014 doivent être de 16H minimum), 15€ par mois de prime de blanchisserie, une progression dans la grille hiérarchique( (en moyenne 3€ bruts de plus par mois) et une prime unique de remise en état des locaux à la fin de la grève. Les grévistes doivent être entendus par leur employeur, c’est une question de survie. – Les donneurs d’ordre n’ont de cesse de se rejeter la responsabilité quant au pouvoir de peser sur un règlement positif de ce conflit. Le service des achats de l’Etat (SAE) et la Direction Générale des Finances Publiques renvoient vers la DRFIP. Cette dernière, n’ayant accepté une audience que 6 semaines après le début du conflit renvoie vers le SAE, la DG et la Préfecture de région…..
Assez de mépris! Assez de misère!
L’Administration ne doit pas être complice d’un prestataire de service imposant à ses salariés des conditions de travail indignes, voire illégales. Pour frotter, frotter les bureaux, il faut payer et TFN le peut! |
Le groupe ATALIAN a réalisé un chiffre d’affaire de 1,3 milliards en 2014 et emploie 65 000 personnes dans 16 pays. Apportez votre soutien financier aux grévistes, libellé à l’ordre de “cgt solidarité grévistes” , à envoyer à : CGT Finances publiques 75 au 6, rue St Hyacinthe 75042 Paris Cedex 01
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