3 des 4 salariés en grève ont déposé des dossiers aux prud’hommes et la séance du tribunal est convoquée au 4 septembre. La grève et la peur d’une condamnation ont obligé VDS à enfin ouvrir des négociations.
La justice, rien que la justice, toute la justice
Les salariés de Verde Distribution Services -VDS- du centre des Finances Publiques de Paris 2è (site Banque) sont en grève depuis le mardi 25 avril.
Ils demandent le strict respect par l’employeur du Droit du travail.
3 des 4 salariés en grève ont déposé des dossiers aux prud’hommes et la séance du tribunal est convoquée au 4 septembre. La grève et la peur d’une condamnation ont obligé VDS à enfin ouvrir des négociations.
Les grévistes et leurs soutiens font convoquer VDS au tribunal des prud’hommes.
Le tribunal des prud’hommes de Paris est saisi en référé et l’audience aura lieu le :
lundi 4 septembre 2017 à 13h rue Louis Blanc Paris 10ème
motifs :
– baisse illégale de la rémunération de 2 salariées
– reconnaissance de la poursuite du contrat de travail d’un salarié
VDS fait convoquer les grévistes et leurs soutiens au commissariat de Versailles.
Le commissariat a contacté le 4 août les grévistes et leurs soutiens. Une convocation doit suivre pour 7 d’entre nous. Un cadre de l’entreprise aurait porté plainte contre X pour violences légères.
VDS veut intimider les grévistes.
Après avoir refusé pendant 3 mois de grève toute négociation avec grévistes et soutiens, l’employeur, VDS, a enfin participé vendredi 28 juillet et mardi 1er août à 2 réunions de négociations avec les grévistes à Buc au siège de VDS, puis à Paris aux finances publiques.
Devant la persévérance des grévistes à obtenir toute la justice qui leur est due, l’employeur cherche à les intimider avec le dépôt d’une plainte infondée.
Devant l’absence de la poursuite des négociations à peine commencées,
la grève continue pour :
- la reprise de Konateh sur le site Banque ou, à défaut, sur un autre chantier, à condition que l’aspiration des moquettes ne soit pas réalisée par les 4 salariés restants sur le site
- un avenant aux contrats de travail reprenant les clauses des anciens contrats (abandon de la clause de mobilité, reprise ancienneté, reprise des éléments de rémunération acquis au 31/12/2016)
- le remplacement de salariés absents pour maladie ou vacances
- le paiement des jours de grève pour la totalité des salariés en grève à cause des fautes de l’employeur
- le paiement à Konateh des 10 jours de travail non rémunérés du 1er au 10 mars, ainsi que de ceux durant lesquels l’employeur lui a interdit de travailler