En appliquant vertueusement la politique de restriction budgétaire, donc de suppression d’emplois à la DGFiP (2 000 suppressions d’emplois depuis 2007 à Paris), la direction parisienne s’emploie consciencieusement à casser le service public et les conditions de travail des agents.
Les services sont concentrés, fusionnés, les tâches sont parcellisées, les missions sont déstructurées ou transférées. On renforce un management autoritaire et à la carotte. On organise le travail non pas pour assurer nos missions de service public mais en fonction de statistiques à rendre. Les chaînes de travail s’en trouvent partout cassées.
Dans ce cadre, les agents ne sont plus qu’une variable d’ajustement, jamais consultés, qui subissent déménagements et mobilité forcée. Les missions de service public ne sont plus prises en compte par la DG ou le Minefi.
A Paris, tous les services ont été, sont et seront concernés.
Pour les agents l’impact est énorme au quotidien. La surcharge de travail, la perte d’autonomie, l’allongement des temps de transport, les pressions statistiques et les pressions hiérarchiques provoquent de la souffrance au travail.
Tous les agents s’interrogent sur leur avenir au terme de ces restructurations. D’autant que se profilent les attaques statutaires prévues par le protocole PPCR, et des transferts de missions aux régions dans le cadre de la réforme territoriale.
Dans ce cadre, l’administration s’attaque aux règles de gestion :
– Blocage 3 ans des Cadres C en 1ère affectation sur leur RAN
– Blocage 3 ans des Cadres B en 1ère affectation sur leur dominante métier
– Blocage 3 ans des Cadres A en 1ère affectation sur leur spécialité
– Profilage des postes A+
– Nouveauté 2017 : Obligation de suivre sa mission en cas de transfert/déménagement
C’est une régression majeure des droits et garanties des agents !
Non au blocage de 3 ans ! Non à l’obligation de suivre sa mission !
Nous, agents soussignés, exigeons l’abandon de toutes ces réformes et restructurations, le respect de toutes nos missions, l’amélioration de nos conditions de travail et le maintien de tous nos services avec les effectifs correspondants, le maintien de tous nos droits et garanties.
Nous exigeons des réponses à nos légitimes revendications, c’est pourquoi nous remettrons cette pétition au directeur le 14 décembre