Le droit à mutation, à la croisée du choix individuel de l’agent et de l’exercice des missions, doit être garanti. Mais cette possibilité
de « muter », étroitement liée à la politique de l’emploi mise en oeuvre, ne se passe pas sans difficultés avec les suppressions
d’emplois qui perdurent à la DGFIP.
Les nouvelles règles établies par la DGFIP sont à l’exact opposé de ce droit. Elles visent à faciliter le
déplacement des agents dans la perspective des suppressions de postes et de la restructuration de la DGFIP. Toutes les
garanties obtenues depuis la fusion et accompagnant celle-ci sont supprimées au détriment des agents, laissant libre cours à
l’arbitraire.
Pour la CGT, les évolutions apportées aux règles de gestion sont contraires à nos revendications et inacceptables.
C’est pourquoi la CGT Finances Publiques exige le retrait total de la note du DG du 10 décembre 2018 intitulée « bâtir un nouveau
réseau » et les directives de 2017 qui ont remis en cause les règles de gestion à la gestion.