Bien qu’il n’y ait plus de CAP, des réunions informelles sont organisées par la direction générale pour une information sur les mouvements de mutations aux organisations syndicales. Lors de ces réunions, vos représentants auront la possibilité d’intervenir sur des dossiers particuliers d’agents en situation délicate. Il est donc indispensable que vous leur transmettiez votre dossier.
De nouvelles restrictions sont mises en place par l’administration. Certaines priorités sont reclassées au rang de critères subsidiaires (rapprochement pour les concubins, les gardes alternées…). Le cumul de plusieurs priorités et de critères subsidiaires sont désormais possibles.
Dans le même temps l’administration continue de multiplier les postes au choix aussi bien en métropole qu’en Outre-mer, faisant ainsi la part belle au fait du prince. La DGFiP multiplie le recrutement de contractuels dans toutes les directions, sur toutes les catégories d’emplois. Elle se fait ainsi le pourvoyeur de statuts précaires dans la fonction publique. Par ce travers, elle empêche les agents titulaires d’obtenir une affectation souhaitée puisque les postes sont pourvus.
Avec le NRP et au travers de la démétropolisation, la DGFiP impose la délocalisation des services. Les structures ainsi créées sont, pour la plupart, des unités de “back office” d’appui au réseau ou encore des centres d’appels.
Pour la CGT Finances Publiques, la destruction organisée des droits des agents est inacceptable. Ces réformes laissent une large place à l’arbitraire et à la précarisation de nos vies personnelles, de notre statut et de nos carrières. La CGT revendique l’abandon de la loi de transformation de la fonction publique, des lignes directrices de gestion, de la destruction du réseau de la DGFiP et de la démétropolisation. Nous n’acceptons pas la casse de notre statut et de nos missions. Pour la CGT Finances Publiques, la mutation doit être voulue et choisie et non contrainte par des restructurations de services. Nous exigeons aussi le rétablissement des CAP nationales et locales de mobilité et de promotion, afin de pouvoir défendre au mieux les situations individuelles des agents dans un cadre paritaire et collectif.