Après la motion de censure et la chute du gouvernement nous avons avons manifesté de Bercy à place d’Italie pour défendre à nouveaux nos conditions de travail et les services publics.
Car la donne n’a pas changée ! Suppressions de postes, fermetures de site, gel du point d’indice, abandons de mission, dématérialisation forcée, bashing à tous les étages contre les fonctionnaires et même les usagers, intoxiqués aux services publics !
Avec ou sans gouvernement, le dogme de la dérégulation bat son plein. A charge pour nous de nous y opposer, dans notre propre intérêt mais aussi dans celui des usagers qui, à jour ou non de leurs obligations fiscales, subissent des inégalités de traitement de plus en plus fortes.
A Paris, avec ou sans directrice, elle aussi sur le départ, le programme n’a pas changé : le démantèlement du réseau se poursuit, année après année. La direction nous explique maintenant que les fermetures de sites répondent à une préoccupation écologique. Elle n’est pas très loin de nous traiter de pollueurs… Ses adjoint-e-s prennent déjà le relai et évoquent la libération de sites occupés (sic).
Alors non, non et non : nous ne sommes ni des pollueurs ni des occupants, nous exerçons chaque jour des missions de services publics au profit de la collectivité, contre vents et marées et sous le mépris de nos dirigeants.
Ci-dessous, quelques interviews réalisées dans le cortège parisien avec en bonus quelques pistes pour trouver les milliards ailleurs que dans nos poches et celles des usagers ! C’est cadeau, gardez la monnaie.
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