Une réunion d’information sur les affectations des contrôleurs et contrôleuses stagiaires s’est tenue aujourd’hui, lundi 13 octobre 2025. Elle avait pour objet l’évocation des situations particulières (familiales, médicales, éloignement…).
Calendrier :
La publication du mouvement sous Ulysse Paris interviendra au plus tard le 14 novembre.
L’affectation locale déterminera la dominante « métier » des stagiaires.
L’arrivée dans les services interviendra le 13 avril 2026.
La titularisation est fixée au 1er octobre 2025. Les délais de séjour sont de 3 ans, y compris l’année de formation…à moins de bénéficier d’une priorité pour rapprochement.
Webinaire :
Pour la première fois, la direction parisienne a organisé un webinaire en direction des stagiaires affectés à Paris.
Il a réuni 80 participants sur les 125 contrôleurs stagiaires affectés à la DRFiP 75.
Classement :
Les stagiaires ne participent plus au mouvement général. Le classement de leur demande ne repose plus sur le principe de l’ancienneté administrative, norme qui permettait de prendre en compte leur carrière antérieure. Il se fait en fonction de leur rang de classement au concours (avec alternance interne/ externe).
La DG assimile Paris à une commune. Les priorités ne s’y appliquent pas. Néanmoins, à défaut de priorités, la Direction examine les situations délicates avec bienveillance.
Les stagiaires, privés du droit à participer au mouvement général, en sont réduits à jouer les bouches-trous. Leurs vœux sont d’abord examinés en fonction des emplois vacants. Les affectations seront réparties en fonction des besoins des pôles et non en fonction des demandes des collègues, qui pour certains d’entre-eux subissent de lourdes contraintes personnelles.
Le peu ou l’absence de places proposées dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais complique la situation de nos collègues nordistes. Nombre d’entre-eux n’ont pas d’autres choix que demander Paris. Cela ne pourra que créer un embouteillage des demandes pour les sites parisiens proches des gares.
Si les collègues sont dans des situations particulières (contraintes personnelles, familiales…), ils pourront bénéficier à terme du télétravail…si leurs tâches le permettent.
La direction s’est engagée à examiner avec bienveillance les situations particulières identifiées. Pour autant, l’exercice sera contraint par les vacances d’emplois.
Si l’on peut se féliciter de voir les situations particulières prises en compte, on ne peut que déplorer les conditions dans lesquelles nos collègues stagiaires sont affectés. Privés de CAP d’affectation, destinés à combler les trous tant au niveau national qu’au niveau local, ils sont de surcroît condamnés à rester bloqués au moins deux ans sur leur poste…à moins que les incessantes réorganisations en décident autrement. Le recul des droits à mutation les prive d’une affectation plus conforme à leurs attentes.
Et si cela ne suffisait pas, ils ne bénéficieront que d’une formation au rabais axée uniquement sur leur premier métier. En rendant le stage probatoire, l’administration instaure clairement un stage « sanction ». En clair, ce ne sera pas leur capacité à accomplir les missions qui sera évaluée mais leur « comportement » dans les services.
Enfin, la situation dans les services est telle qu’il est attendu des stagiaires qu’ils se positionnent comme des contrôleurs expérimentés. Au lieu de faire de cette période une période d’apprentissage, on leur fait supporter une pression excessive.
La CGT Finances Publiques soutient que les agents doivent pouvoir choisir leur affectation tant géographique que fonctionnelle pour exercer au mieux leurs missions.