Communiqué des sections locales SNUI/Sud-Tésor SNADGI-CGT FO-DGFiP Lors de l’audience avec la DG le 15 décembre 2009, puis lors du comité de suivi parisien (organisations syndicales, DG, directions locales) du 08 février 2010, des engagements avaient été pris par l’Administration afin que les agents travaillent, pendant les travaux, dans le respect des normes de sécurité et dans des conditions de travail décentes. A défaut, ils doivent pouvoir bénéficier de récupérations d’horaires ou d’autorisations d’absences afin de ne pas se retrouver confrontés à une situation de déménagement, de travaux dans le service, de nuisances sonores importantes comme de normes de sécurités non atteintes.

La DG s’est engagée, M. Conrié et les DSF aussi, les directions locales et les chefs de services doivent appliquer ces engagements !

Pour la simple question des travaux, les difficultés s’accumulent.

Pour exemple, dans le 11ème arrondissement, un ascenseur sur deux est en marche et commun aux ouvriers, agents et contribuables. Des travaux au pied de l’escalier principal ont du être stoppés en urgence car entravant l’évacuation du site; l’escalier a été condamné sans en informer quiconque sur une demi-journée (c’est le seul accessible); la porte d’accès pour le personnel fut commune à celle du public en restant en permanence ouverte (digicode, en hiver) car le hall d’accueil est condamné pendant trois semaines de travaux (heureusement une solution pour le début de la semaine du 8 mars a été trouvée). Au delà de l’implication des collègues chargés du suivi des travaux sur le site, au delà du fait que nous condamnons toujours cette réforme qui gomme la séparation structurelle entre assiette et recouvrement, c’est la cadence même des travaux qui est en cause. Cette marche forcée n’est pas acceptable ! Autre exemple, dans le 12ème arrondissement, les agents ont été installés dans le service de l’enregistrement alors que les travaux n’étaient pas terminés, et le SIE Bel-Air est hors normes à ce jour en matière de sécurité de circulation. Cette situation a donné lieu à un droit d’alerte. Des solutions sont en cours, mais n’ont pas encore abouti à ce jour pour leur ensemble. Re-belote pour ce service de l’enregistrement, avec des bruits insupportables jeudi 4 mars dès 16h15 et un mur cassé à coups de masse le vendredi matin. Pourquoi le chef de service n’a pas accordé immédiatement une récupération d’horaires ? Il aura fallu notre intervention auprès de la direction pour que les agents puissent bénéficier d’1h30 de récupération au titre du jeudi soir, une récupération pour seulement une partie de la matinée du vendredi matin et 1h30 pour le vendredi soir. C’est peu cher payé de la part de la direction, alors que nous demandions une autorisation pour la journée entière de vendredi en compensation des désagréments subits ! De plus, l’entrée de service du personnel était obstruée par des échelles, qui ont été enlevées à notre demande !

Les exemples pourraient s’enchaîner et remonter aux travaux de Paganini ou du site de l’Argonne, mais la lecture deviendrait digne d’un roman fleuve relatant les expéditions à la recherche des sources du Nil !

Face à cette situation, réagissons encore et toujours ensemble à toute atteinte à la sécurité des agents et des usagers, et à toute situation entraînant des conditions de travail inacceptables ! Dans tous les cas, contactez nous et n’hésitez pas à alerter votre hiérarchie directe comme la direction ! Après signalement auprès de la hiérarchie, si aucune solution n’est donnée, quittez tout service subissant des travaux ou des nuisances sonores insupportables, pour vous réfugier dans une zone de replis acceptable. Après avoir vérifié que les conditions au droit de retrait sont réunies, après signalement auprès de la hiérarchie, si aucune solution n’est apportée, l’évacuation d’un site ne répondant pas de façon explicite aux normes de sécurité en matière d’incendie, pour vous rassembler à proximité du site, doit être envisagée.

Et dans tout les cas, contactez nous !

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